Quelle est cette méthode de communication animale ?

« Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don. »

—Albert Einstein

Les animaux échangent entre eux, exactement comme nous !

Pour se comprendre, ils utilisent un langage universel basé sur une communication télépathique.

La communication intuitive utilise ce même mode de langage. Elle nous donne accès à une fréquence commune, un langage universel auquel tout le monde à la possibilité de se connecter. Cette connexion demande d'atteindre un état modifié de conscience appelé mode Alpha (atteinte possible lors de méditation profonde ou encore hypnose). Dès lors, elle nous permet une connexion profonde avec l’animal. Une fois sur la même fréquence – onde ("comme avec un taki- walki" m’a dit un enfant lors d’une conférence), il est possible d’échanger des messages, des envies, des ressentis… C’est un échange empli d’empathie. Une écoute profonde centrée sur l’animal. C’est une communication de cœur à cœur, d’âme à âme.

Boris Cyrulnik est un neurologue, psychiatre, éthologue et psychanalyste français. Pour lui, il semblerait exister un mode de langage universel entre toutes les espèces, une sorte de bande passante sensorielle qui associe les hommes et les animaux.

Au travers des siècles, nombreux sont les scientifiques, philosophes qui ont mis en évidence que les animaux sont dotés d’une sensibilité, de perception, d’envies, de capacités cognitives, sujet à la souffrance, qu’ils ressentent des émotions, capable de communiquer entre eux mais aussi douée d’une compréhension de langage qui n’appartient pas à leur espèce (tel des mots ou des signes humains prouvée par Sue Savage-Rumbaugh, primatologue et anthropologue, connue pour ses travaux sur l'acquisition d'un langage par deux Bonobos.)...

Tel Charles Darwin, naturaliste paléontologue et géologue du XIXème siècle devenu très célèbre pour ses travaux scientifiques sur la théorie de l’évolution. Explorateur invétéré, il embarqua pour un tour du monde de plusieurs années, qui le conduit à étudier et observer une multitude d’espèces (faune et flore) et ce, dans des milieux très divers. Ses notes s’inscrivent comme les prémices de longues études sur l’évolution et ses principes. Il attribue une vie mentale aux animaux. Ou encore Konrad Lorenz, biologiste et éthologue- zoologue Autrichien et titulaire du prix Nobel de physiologie ou médecine en 1973. Lorenz a étudié les comportements des animaux sauvages et domestiques. Chaque espèce animale développe une gamme propre de comportements individuels ou sociaux. Pour l'éthologue, la connaissance du comportement animal débute par sa description, cependant, cette connaissance doit s'enrichir par des tentatives visant à expliquer le comportement. Il a publié ‘’Il parlait avec les mammifères, les oiseaux et les poissons’’, Flammarion, 1968.

Aussi, Rupert Sheldrake, neuro-biologiste, chercheur en biochimie, physiologie et parapsychologie anglais. Ses recherches incluent des thèmes comme le développement et le comportement chez les animaux et les végétaux, la télépathie, les perceptions extrasensorielles et la métaphysique. Il a consacré 10 années de sa carrière à étudier les fonctions cognitives des animaux. Il a publié ‘’Les pouvoirs inexpliqués des animaux’’, édition J’ai lu.

Ou encore, Pierre Le Neindre, ingénieur, agronome et chercheur à l'INRA. Spécialiste de l'éthologie et la science des comportements. Il a étudié les relations entre la mère et son jeune (chez les bovins et les ovins) en analysant les déterminants endocriniens et la variabilité génétique de ces comportements. Il étudie également les relations entres ces animaux et l'Homme. Il participe à différentes études collectives et a piloté deux importantes expertises scientifiques sur la douleur et la souffrance animale. Il a publié "la conscience animale", édition Brioché.

Egalement, Georges Chapouthier, directeur de recherche émérite au CNRS, et formé à la fois en biologie et en philosophie. Il s'intéresse à la question animale et plus particulièrement à la souffrance. La science reconnaît pour le moment avec certitude que deux groupes d'animaux ont des émotions: le groupe des vertébrés (ayant une colonne vertébrale) auquel nous appartenons, et les mollusques céphalopodes comme la pieuvre ou la seiche (qui eux ont une zone équivalente au système limbique).

Les bienfaits de la médiation, validée par les neurosciences.
Une large étude américaine, conduite par l’université californienne de Davis, vient de fournir un nouvel argument à cette thèse. Révélée grâce à l’IRM, l’anatomie comparée du cerveau a clairement montré une moindre altération de la matière grise en pratiquant régulièrement cette discipline. Selon les auteurs de l’étude, l’intensité de la méditation stimulerait les dendrites (le prolongement filamenteux des neurones servant à conduire l’influx nerveux) et les synapses (la connexion des neurones entre eux). Cette puissante sollicitation cérébrale agirait également sur le stress, délétère pour les cellules. L’équipe a montré que trois mois intensifs de méditation affectaient significativement l’activité des télomérases, enzymes essentielles à la protection contre le vieillissement cellulaire.

Il est possible de communiquer avec tous les animaux (animal sauvage ou compagnon de vie, même décédé) dès lors qu’il est en accord et accepte la communication.

Pour se faire, cette écoute requiert plusieurs facultés: une grande conscience de Soi, être profondément ancré à la terre, une large ouverture d’esprit, de baisser ses barrières et se libérer de ses croyances limitantes, avoir une grande disponibilité de cœur, disposer du temps nécessaire afin que l’animal puisse se confier en toute confiance, enfin pour moi la plus importante le lâcher-prise!

Cette méthode permet de traduire les pensées, les désirs, les mots de nos animaux. Elle nous apporte de la compréhension sur un comportement, une pathologie, une problématique rencontrée. Elle nous donne l’occasion d’aider notre animal en le libérant de ses tensions, de ses douleurs, de ses blocages. Elle leur offre l’opportunité de pouvoir s’exprimer librement et de nous donner leur avis.

La communication intuitive animale est un travail collectif. Elle demande à plusieurs individus d’intervenir. L’animal qui va se confier. La personne communicante qui va recueillir les informations puis les transmettre à l’humain. Puis le compagnon de vie de l’animal (vous). Vous êtes pleinement acteur dans la suite de la communication animale. Une fois la transmission des informations faites, le travail continue et il vous appartient de le poursuivre.

Cette communication n’a aucune limite de temps, de langue humaine parlée et de distance. Ce qui est un gros avantage, cela évite de déplacer les animaux (pas de stress, de matériel à trouver…) et également en fonction des individus. En effet, comme chez les humains, certains vont être accueillant, chaleureux, bavard, quand à d’autres, plus distant ou réservé. Eux ont envie de temps, de faire connaissance, d’installer une relation de confiance avant de pouvoir se livrer. Si ce n’est pas le moment, c’est OK, on discute un peu plus tard. Respecter leurs envies est primordiale pour moi. Apprécieriez-vous qu’un inconnu passe le seuil de votre maison et vous pose des questions sur votre vie personnelle ? Il en va de même pour les animaux.

La communication intuitive animale n’est pas une science exacte. De fait des erreurs d’interprétations ou de compréhension peuvent être possibles.

Arbre de vie
 

« Les animaux sont bel et bien des êtres sensibles et conscients, qu’il est temps de considérer, non plus comme inférieurs, mais comme nos ‘’concitoyens’’ sur la Terre »

—Mathieu RICARD, (Moine Bouddhiste, Photographe, Auteur)
 
 
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